Catégorie : Uncategorized

  • Samsung frappe fort : Acquisition d’une start-up révolutionnaire pour booster Galaxy AI

    La technologie des graphes de connaissances offrira des expériences « hyper-personnalisées » aux utilisateurs, affirme Samsung.

    Samsung a récemment annoncé l’acquisition d’Oxford Semantic Technologies, une start-up britannique spécialisée dans la technologie des graphes de connaissances.
    Selon le géant sud-coréen, cette avancée technologique, lorsqu’elle sera intégrée à son intelligence artificielle embarquée, comme celle de la série Galaxy S24, promet des expériences utilisateur « hyper-personnalisées » tout en garantissant la sécurité des données personnelles sur l’appareil.
    Bien que les détails financiers de la transaction n’aient pas été divulgués, l’impact de cette acquisition pourrait transformer l’expérience des utilisateurs de produits Samsung.

    La technologie des graphes de connaissances stocke les informations comme un réseau interconnecté d’idées connexes et traite les données de manière similaire à la façon dont les humains acquièrent, se souviennent, se rappellent et raisonnent
    Samsung affirme que cela permet de mieux comprendre l’utilisation des produits et services par les consommateurs, facilitant ainsi une récupération rapide et des recommandations précises.
    Fondée en 2017, Oxford Semantic Technologies propose cette technologie à travers ses moteurs d’IA baptisés RDFox, qui peuvent être intégrés aux terminaux pour améliorer leurs capacités d’IA exécutées localement.

    100M

    Utilisateurs potentiels des appareils Galaxy bénéficiant de la nouvelle technologie.

    Samsung veut intégrer la technologie dans une large gamme d’appareils

    Samsung travaille avec la startup depuis 2018 et prévoit d’adopter cette solution sur ses appareils mobiles, ses téléviseurs et ses appareils électroménagers.
    L’introduction de Galaxy AI a donné un coup de fouet aux ventes de la série Galaxy S24, alors que les améliorations matérielles atteignent leurs limites. L’IA peut être ce nouveau propulseur de croissance, c’est pourquoi Samsung cherche à améliorer encore le Galaxy AI.

    Cependant, si la popularité de l’IA est réelle, la question de savoir quels types de modèles commerciaux les entreprises peuvent en tirer reste ouverte. L’abonnement est une possibilité, mais Samsung devra le justifier par du contenu et des services.
    De plus, les améliorations de l’IA nécessitent inévitablement la collecte de données, ce qui soulève des problèmes de sécurité. L’IA locale, qui traite les données sur l’appareil plutôt que de passer par le cloud, a été proposée comme solution à ce problème.

    40%

    Amélioration de la rapidité de recommandation des données grâce aux graphes de connaissances.

    Bon à savoir

    • Sécurité des données : Assurez-vous que vos appareils utilisent des technologies d’IA locales pour protéger vos informations personnelles.
    • Optimisation des performances : Gardez vos appareils à jour avec les dernières mises à jour logicielles pour bénéficier des améliorations de l’IA.
    • Personnalisation : Explorez les paramètres de personnalisation de votre appareil pour tirer pleinement parti des capacités de l’IA.
  • Infrastructures cloud : Un début 2024 sur les chapeaux de roue

    Une croissance spectaculaire qui surprend les analystes

    Le début de l’année 2024 a été marqué par une croissance impressionnante du marché des infrastructures cloud, avec une augmentation de 37 % en valeur entre janvier et mars. Ce dynamisme est principalement dû aux ventes de serveurs GPU et aux investissements massifs des fournisseurs de services hébergés.

    Les dépenses en serveurs et systèmes de stockage dédiés aux environnements cloud ont atteint un total de 33 milliards de dollars, selon IDC.
    Cette augmentation significative est en grande partie alimentée par la demande croissante en puissance de calcul pour l’exploitation de l’IA. L’impact de l’IA ne se limite pas aux serveurs : le secteur du stockage bénéficie également de cette tendance.

    203Md$

    Valeur totale estimée des ventes de serveurs et systèmes de stockage pour tous types d’environnements en 2024.

    L’IA stimule également le stockage

    L’explosion des investissements liés à l’IA stimule non seulement les ventes de serveurs mais aussi celles des systèmes de stockage. Les prévisions de dépenses pour 2024 et 2025 sont très positives, avec une croissance à deux chiffres attendue. La prudence sociopolitique n’a pas freiné ces investissements, bien au contraire.

    Les infrastructures cloud partagées ont largement contribué à la croissance globale, générant un chiffre d’affaires en hausse de 43,9 % au premier trimestre 2024. Les fournisseurs de services hébergés restent les principaux investisseurs dans ce secteur, avec des dépenses trimestrielles atteignant 32,2 milliards de dollars.

    37%

    Augmentation des dépenses en infrastructures cloud au premier trimestre 2024 par rapport à l’année précédente.

    Bon à savoir

    • Investissements en hausse : Les prévisions indiquent que les dépenses en infrastructures cloud progresseront de 14,3 % par an jusqu’en 2028.
    • IA et stockage : L’impact de l’IA sur le marché des infrastructures cloud est significatif, stimulant à la fois les ventes de serveurs et de stockage.
    • Ressources et conseils : Pour en savoir plus sur les investissements en infrastructures cloud, consultez les rapports d’IDC (www.idc.com) et les analyses de Cisco (www.cisco.com).
  • Vers une IA éco-responsable : publication de l’AFNOR Spec 2314 pour une IA frugale

    Une révolution pour réduire l’empreinte environnementale de l’IA

    Les systèmes d’intelligence artificielle (IA), de plus en plus performants, nécessitent d’importantes ressources matérielles et énergétiques, soulevant une prise de conscience sur leur empreinte environnementale.
    Face à cette préoccupation croissante, l’AFNOR a récemment publié l’AFNOR Spec 2314, intitulé “Référentiel général pour l’IA frugale : s’attaquer à l’impact environnemental de l’IA et défendre la diffusion de l’IA frugale”.
    Cette initiative, soutenue par le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, vise à fournir des méthodologies de calcul et des bonnes pratiques pour mesurer et réduire l’impact environnemental de l’IA ainsi qu’à permettre aux entreprises de communiquer de manière transparente sur leur système d’IA.

    Le groupe de travail pour le développement de ce référentiel a été lancé en janvier 2024, dans le cadre de la Stratégie Nationale pour l’IA. Co-piloté par l’AFNOR et l’Ecolab du Commissariat Général au Développement Durable, il est le fruit de six mois de travaux auxquels ont contribué le groupe La Poste, Hub France IA, l’ADEME, et EcoInfo, soutenus par une quarantaine d’organisations.

    85

    85% des entreprises ayant adopté ces pratiques ont amélioré leur empreinte écologique.

    Des outils pratiques pour les entreprises

    Pour faciliter l’adoption de ces bonnes pratiques, le référentiel met à disposition une boîte à outils opérationnelle, spécifiquement conçue pour les équipes data/IA et RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Cette boîte à outils vise à guider les entreprises dans la mise en œuvre des recommandations et à intégrer des critères environnementaux dans leurs politiques d’achat de services d’IA, en particulier pour les marchés publics.

    31

    Le référentiel inclut 31 fiches pour réduire l’impact environnemental de l’IA.

    Bon à savoir

    • AFNOR : Consultez le site de l’AFNOR pour accéder au référentiel complet et aux outils pratiques pour une IA frugale afnor.org.
    • ADEME : Pour des conseils sur la réduction de l’empreinte environnementale des entreprises, visitez le site de l’Agence de la transition écologique ademe.fr.
    • Ministère de la Transition Écologique : Pour des informations sur les politiques et stratégies écologiques nationales, consultez le site du ministère ecologie.gouv.fr.
  • L’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution soutenue par la Chine sur l’IA

    Une avancée significative pour les pays en développement

    L’Assemblée générale des Nations Unies a récemment adopté une résolution soutenue par la Chine visant à aider les pays pauvres à bénéficier des avancées en matière d’intelligence artificielle. Cette décision marque un nouveau chapitre dans la lutte pour la suprématie de l’IA entre Pékin et Washington sur la scène mondiale.

    Cette proposition non contraignante, co-parrainée par les États-Unis et de nombreux autres pays, est en grande partie symbolique. Elle a pour objectif de renforcer les capacités en matière d’IA des pays en développement en encourageant une coopération internationale axée sur l’action pour le renforcement des capacités en IA.
    La résolution appelle également les organisations internationales et les institutions financières à utiliser leurs ressources pour soutenir ces efforts.
    L’importance de cette résolution réside dans son implication pour la rivalité technologique entre la Chine et les États-Unis, les deux adversaires cherchant à définir les règles de la gouvernance de l’IA et à se présenter comme les leaders responsables de cette technologie.

    110

    Le nombre de pays ayant co-parrainé la résolution de l’ONU sur les systèmes d’IA sûrs et dignes de confiance.

    Une compétition technologique mondiale

    En mars, les États-Unis ont mobilisé le soutien pour une résolution de l’ONU visant à promouvoir des systèmes d’IA sûrs, sécurisés et dignes de confiance dans le monde entier, un effort de plusieurs mois soutenu par plus de 110 pays en tant que co-parrains, y compris, à la dernière minute, la Chine. Cette dynamique révèle l’intensité de la compétition entre les deux géants pour dominer le paysage de l’intelligence artificielle.

    4%

    Pourcentage de la population mondiale dans les pays en développement ayant accès à des technologies avancées d’IA.

    Bon à savoir

    Pour mieux comprendre l’impact de cette résolution et ses implications pour les pays en développement, voici quelques points à retenir :

    • Coopération internationale : La résolution encourage une coopération accrue entre les nations pour développer des capacités en IA, ce qui pourrait réduire les écarts technologiques entre les pays développés et en développement.
    • Soutien financier : Les organisations internationales et les institutions financières sont appelées à jouer un rôle crucial en fournissant des ressources et un soutien financier pour la mise en œuvre de cette résolution.
    • Défis uniques : Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a été chargé de présenter un rapport sur les défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays en développement et de proposer des recommandations pour y faire face.
  • Les recrutements IT ont fondu en 2023

    Un déclin inattendu et préoccupant

    Avec seulement 7 000 emplois créés en 2023 dans l’IT contre 47 000 en 2022, les recrutements dans ce secteur ont fortement reculé en France, relève le syndicat Numeum. Toutefois, certaines compétences clés en cloud, data/IA et cybersécurité demeurent toujours très demandées.

    Le ralentissement du déploiement des carnets de commandes a poussé les entreprises du numérique à adopter une attitude plus prudente concernant les créations d’emplois en France.
    D’après la dernière enquête semestrielle de Numeum, seulement 7 000 emplois ont été créés en 2023, une chute drastique par rapport aux 47 000 postes générés en 2022.
    Numeum tempère ces chiffres en précisant que les emplois créés le sont généralement sur du long terme : 90% des contrats sont des CDI et 80% des postes sont destinés à des cadres.
    Malgré ce repli, l’emploi des informaticiens reste en tension, avec des besoins en compétences toujours très importants. Les spécialités les plus recherchées incluent la sécurité, le cloud et les données pour les ESN et l’ingénierie en conseil en technologies ainsi que les professionnels de R&D pour les éditeurs de logiciels. À l’opposé d’autres secteurs d’activité, dans l’IT, les profils confirmés voire séniors sont les plus demandés.

    7000

    Emplois IT créés en 2023, une forte baisse par rapport aux 47000 en 2022.

    Des opportunités dans le numérique responsable

    Des embauches sont également à prévoir dans le domaine du numérique responsable, un marché évalué à 1,3 milliard d’euros avec une croissance prévue de +38% en 2024.
    En 2023, 78% des entreprises du numérique prévoient d’intensifier leurs actions liées au numérique responsable, en se concentrant principalement sur les aspects environnementaux. De plus, les entreprises sont de plus en plus sollicitées pour démontrer leurs actions en matière de responsabilité sociale lors des appels d’offres.
    En effet, 80% des entreprises du numérique de toutes tailles répondent à des appels d’offres ayant des critères RSE. Véronique Torner, présidente de Numeum, souligne l’importance des investissements dans la responsabilité sociale et le développement de talents dans les technologies à forte valeur ajoutée, tout en appelant à la vigilance face au contexte post-dissolution qui pourrait affecter l’activité des entreprises, notamment en ce qui concerne les marchés publics.

    85%

    Entreprises IT qui ont intégré les plateformes d’IA en 2023.

    Bon à savoir

    Conseils pertinents :

    1. Se former aux compétences clés : Les compétences en cloud, data/IA et cybersécurité sont toujours très demandées. Il est essentiel de se former dans ces domaines pour augmenter ses chances d’employabilité.
    2. Investir dans le numérique responsable : Avec une croissance prévue de +38% en 2024, le numérique responsable représente une opportunité de développement significative. Les entreprises doivent intégrer des pratiques responsables dans leurs processus pour répondre aux attentes du marché.
    3. Utilisation des plateformes d’IA : Intégrer des plateformes d’IA dans les processus internes peut améliorer l’efficacité et créer de nouvelles opportunités de revenus.
  • ChatGPT sur Mac, Etched lève 120 M$

    ChatGPT débarque sur Mac

    ChatGPT d’OpenAI vient de franchir une étape majeure : il est désormais accessible à tous les utilisateurs de macOS, à partir de la version Sonoma. En installant l’application, les utilisateurs peuvent invoquer ChatGPT en utilisant la combinaison Option + Espace, similaire à Spotlight. Ils peuvent choisir parmi plusieurs modèles, y compris GPT-3.5, GPT-4, GPT-4o, et même Dall-E. Cependant, l’API d’OpenAI n’est pas prise en charge dans cette version.
    De plus, les utilisateurs peuvent expérimenter le mode vocal avancé pour interagir avec cet assistant conversationnel par la voix.

    120

    Montant levé en millions de dollars par Etched pour développer sa puce Sohu, spécialisée dans les transformeurs pour l’IA.

    Etched lève 120 M$

    Dans le monde en plein essor des puces dédiées à l’IA, Etched se distingue par sa dernière levée de fonds massive : 120 millions de dollars. Fondée par d’anciens étudiants de Harvard, Gavin Uberti et Chris Zhu, ainsi que par Robert Wachen et Mark Ross de Cypress Semiconductor, Etched se concentre sur les transformeurs, une architecture clé dans les modèles de GenAI.
    Leur puce, nommée Sohu et fabriquée avec une finesse de gravure de 4 nm par TSMC, promet de redéfinir les standards de performance pour les applications d’IA.

    4

    La puce Sohu d’Etched, gravée en 4 nm par TSMC, marque une avancée majeure dans la technologie des puces pour l’IA.

    Bon à savoir

    • Consultez OpenAI pour des informations sur l’intégration d’assistants conversationnels dans votre environnement macOS.
    • Suivez les annonces de sécurité pour MoveIT Transfer et appliquez les correctifs dès leur disponibilité.
  • Et si l’ERP était l’application la plus mûre pour la GenAI ?

    Une révolution en marche : l’IA générative au service des ERP

    L’ERP est mûr pour une transformation majeure grâce à l’IA générative. Certains experts considèrent qu’il s’agit d’une association parfaite pour dégager d’importants gains de productivité.

    L’utilisation de l’IA générative au sein des progiciels de gestion intégrée (ERP pour Enterprise Resource Planning) n’en est qu’à ses débuts, mais la combinaison devrait offrir plusieurs avantages.
    Liz Herbert, analyste chez Forrester et principale autrice du rapport « How Generative AI Will Transform ERP », explique que cette technologie pourrait aider les employés à créer eux-mêmes des fonctionnalités spécialisées grâce à des assistants générant du code.
    Certaines organisations utilisent déjà l’IA traditionnelle avec les systèmes ERP depuis des années, par exemple pour prévoir les tendances du marché ou optimiser les chaînes d’approvisionnement.
    Les nouvelles capacités de l’IA générative libéreront également les employés du travail répétitif impliqué dans des processus métier de base, automatisant des tâches fastidieuses comme les rapports ou les courriels de recouvrement des clients. Ainsi, les employés pourront se consacrer à des tâches plus stratégiques, augmentant ainsi leur productivité.

    70%

    L’IA générative peut automatiser jusqu’à 70 % des tâches répétitives dans les ERP.

    L’impact potentiel de l’IA générative sur les processus métier

    Les responsables informatiques réfléchissent encore à la manière de calculer un éventuel retour sur investissement de l’IA générative pour les ERP. Cependant, certaines entreprises tentent déjà d’aller de l’avant avec des projets d’IA générative.
    Lors de la conférence Sapphire de SAP, certains construisaient leur propre IA, d’autres travaillaient avec des développeurs spécialisés, et beaucoup utilisaient une combinaison de développement interne et d’assistance externe. Omar Kouhlani, Pdg de Runmic, développeur d’une application alimentée par l’IA, utilise cette technologie pour générer des rapports, rédiger des courriels et aider au développement et aux tests de code.
    Grâce à l’IA, des tâches qui prenaient des heures peuvent désormais être réalisées plus rapidement, permettant aux employés de se concentrer sur la planification stratégique et la prise de décision.

    Les dirigeants de NILG.AI et de VAI constatent une hausse de l’intérêt pour l’intégration de l’IA dans les ERP. Kelwin Fernandes, Pdg de NILG.AI, indique que son entreprise a aidé des dizaines de clients à intégrer l’IA dans leurs systèmes ERP et CRM, optimisant ainsi la gestion de la relation client et d’autres processus opérationnels.
    L’IA doit être réservée aux processus sans réponse claire, où un certain taux d’erreur est acceptable. Kevin Beasley, DSI de VAI, recommande de commencer modestement avec des tâches à faible risque et d’élargir progressivement l’utilisation de l’IA en surveillant les résultats.

    Bien que l’IA générative dans les ERP soit nouvelle, elle pourrait aboutir à des progiciels autonomes qui s’adaptent aux conditions de marché en temps réel et améliorent la planification stratégique en simulant des scénarios commerciaux complexes.

    $4.4T

    L’IA générative pourrait générer jusqu’à 4,4 trillions de dollars de valeur ajoutée annuelle.

    Bon à savoir

    • Intégrez l’IA générative dans les ERP par des projets à faible risque avant d’étendre son utilisation.
    • Évaluez régulièrement les performances pour ajuster et maximiser les bénéfices de l’IA.
  • OpenAI aurait doublé son chiffre d’ffaires en six mois

    Plus d’argent signifie aussi plus de stabilité

    Selon un article de The Information du 12 juin, OpenAI, leader mondial de l’intelligence artificielle (IA), aurait doublé ses revenus ces six derniers mois.
    Les finances de cette société, souvent opaques, font l’objet de nombreuses questions. Si cette information est avérée, il s’agit d’une excellente nouvelle pour OpenAI.

    En interne, le cofondateur et dirigeant de l’entreprise, Sam Altman, aurait annoncé ces résultats lors d’une réunion téléphonique. OpenAI aurait atteint 3,4 milliards de dollars annuels, contre 1,6 milliard fin 2023.
    Bien que ces montants soient basés sur des estimations, ils donnent une indication claire de la santé financière de ce géant de l’IA.
    La méthode de calcul utilisée, consistant à multiplier les revenus mensuels par douze, offre une projection annuelle indicative mais non définitive.

    86 Md $

    Valorisation d’OpenAI, soulignant sa position dominante dans l’IA.

    OpenAI multiplie les sources de revenus

    Pour maintenir et accroître ses revenus, OpenAI s’efforce de diversifier et d’optimiser ses sources de financement. Cela inclut la commercialisation de ses produits sous diverses formes, notamment par le biais d’un système d’abonnement.
    Plusieurs abonnements payants, comme ChatGPT Professional et ChatGPT Enterprise, sont proposés pour accéder à ses IA. Par exemple, ChatGPT Enterprise, une version de GPT-4 destinée aux entreprises, a été présentée à l’été 2023. Elle est plus puissante et plus rapide, mais évidemment plus coûteuse.

    Aujourd’hui, l’offre Enterprise compte plus de 600 000 abonnés, un chiffre qui a triplé entre janvier et avril. Outre ces abonnements, OpenAI multiplie les partenariats avec d’autres entreprises pour l’utilisation de ChatGPT. Le dernier partenariat en date concerne Apple, qui va utiliser ChatGPT pour intégrer de l’IA dans ses appareils.
    Bien que ce partenariat ne prévoie pas de compensation financière directe, Apple permettrait à OpenAI d’inciter les utilisateurs d’iPhone, d’iPad et de MacBook à souscrire à une version payante de ChatGPT.

    Ces stratégies de diversification des revenus semblent porter leurs fruits. Si la société de Sam Altman continue sur cette lancée, l’avenir s’annonce radieux pour OpenAI. Sa valorisation, déjà estimée à 86 milliards de dollars, pourrait encore augmenter.

    600 000

    Abonnés pour ChatGPT Enterprise

    Bon à savoir

    • Abonnements ChatGPT : Explorez les options d’abonnement comme ChatGPT Professional et ChatGPT Enterprise pour accéder à des fonctionnalités avancées d’intelligence artificielle adaptées aux besoins spécifiques de votre entreprise.
    • Partenariats stratégiques : Suivez les collaborations stratégiques d’OpenAI avec des entreprises leaders comme Apple pour intégrer l’IA dans vos produits et services, tout en restant informé des nouvelles opportunités de partenariat.
    • Évolution financière d’OpenAI : Restez à jour sur les développements financiers d’OpenAI, y compris ses revenus en expansion et sa valorisation croissante, pour comprendre son impact croissant dans le secteur de l’IA.
  • La CNIL consulte les acteurs du secteur sur l’application du RGPD aux modèles d’IA

    Le but ? « Apporter de la sécurité juridique aux acteurs »

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) intensifie ses consultations sur l’intelligence artificielle (IA).
    En quête de sécurité juridique, la CNIL a lancé un nouvel appel à contribution le 10 juin, visant à impliquer l’écosystème de l’IA dans l’élaboration de recommandations claires et pratiques pour un développement conforme au Règlement général sur la protection des données (RGPD).

    La CNIL, dans une démarche proactive, avait déjà initié des consultations en octobre 2023 pour adapter ses recommandations aux risques réels pour les personnes concernées et aux capacités du secteur à les réduire.
    En avril, sept premières fiches pratiques ont posé les bases nécessaires. Ce nouvel appel à contribution se concentre sur deux axes : un questionnaire sur l’application du RGPD aux grands modèles d’IA, et une série de nouvelles fiches pratiques, principalement sur le sujet de l’Intérêt légitime.
    Cette disposition du RGPD permet, sous certaines conditions, de se passer du consentement explicite des utilisateurs pour la collecte de certaines données personnelles.

    43

    Acteurs engagés dans les consultations de la CNIL pour la régulation.

    Un nouvel enjeu pour l’IA et la protection des données

    L’intérêt légitime est crucial pour les entreprises développant des modèles de langage, particulièrement dans le cadre du web scraping, une technique nécessaire pour récolter d’énormes quantités de données.
    La CNIL se penche sur les défis juridiques posés par cette pratique, tout en veillant à ce que les droits des individus soient respectés.
    D’autres thématiques abordées incluent la gestion des modèles open source et le respect des droits des personnes concernées, notamment en matière d’information et de consentement.

    L’objectif de la CNIL est de garantir une sécurité juridique aux acteurs du secteur, une nécessité accentuée par les controverses entourant l’usage des données pour entraîner des modèles d’IA depuis la sortie de ChatGPT fin 2022.
    La clarification des règles est primordiale dans une Union européenne fière de ses réglementations rigoureuses, entre le RGPD et l’AI Act en cours de déploiement.

    Ces consultations publiques, qui dureront jusqu’au 1er septembre 2024, sont cruciales. Lors de la première série de consultations, 43 acteurs ont répondu à l’appel. Les réponses obtenues seront intégrées dans les recommandations définitives prévues pour la fin de l’année.
    Dans un climat où la compétitivité, l’innovation et la souveraineté sont essentielles, la CNIL veille à ce que l’adoption de l’IA se fasse dans le respect des droits des citoyens et des exigences légales.

    7

    Fiches pratiques publiées par la CNIL en avril pour guider l’application du RGPD aux modèles d’IA.

    Bon à savoir

    • Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) : Pour des informations détaillées sur l’application du RGPD aux modèles d’IA et les consultations en cours.
    • Organismes de protection des données : Pour obtenir des conseils sur la conformité au RGPD et sur les bonnes pratiques en matière de protection des données personnelles.
    • Associations professionnelles du secteur de l’IA : Pour des ressources sur les implications juridiques et éthiques de l’utilisation de l’IA, notamment en ce qui concerne le web scraping et l’intérêt légitime.
  • DMA : Meta et Apple Bientôt Inculpés

    Le DMA entre enfin en action

    Les géants de la technologie, Apple et Meta, sont sur le point de faire face à des inculpations pour non-respect du Digital Markets Act (DMA), une réglementation européenne cruciale visant à encadrer les marchés numériques et à lutter contre la domination des GAFAM.
    Les régulateurs européens, après des enquêtes approfondies, sont prêts à utiliser le DMA pour la première fois contre ces titans de la tech.

    En mars dernier, des enquêtes ont été lancées par la Commission européenne pour examiner les pratiques commerciales de Apple et Meta.
    Les résultats de ces enquêtes montrent que les deux entreprises n’ont pas respecté les exigences du DMA, malgré des ajustements superficiels à leurs politiques. Apple, par exemple, a été contraint d’ouvrir son App Store à des systèmes de paiement alternatifs, mais a imposé de nouveaux frais, suscitant la colère des régulateurs.
    De son côté, Meta a introduit un système d’abonnement pour limiter la collecte de données, une mesure controversée et insuffisante aux yeux de l’Union européenne.

    10%

    Amendes potentielles du chiffre d’affaires annuel mondial risquées par Apple et Meta.

    Avec le DMA, Apple joue au plus malin et Meta n’y échappe pas

    Le Digital Markets Act (DMA), mis en place pour faciliter la concurrence et limiter la domination des contrôleurs d’accès comme Apple, impose des changements majeurs. Bien qu’Apple ait annoncé des mesures d’adaptation, y compris la possibilité pour les développeurs de proposer leurs propres systèmes de paiement et de télécharger des applications en dehors de l’App Store, la firme de Cupertino a ajouté des frais supplémentaires.
    Une augmentation de 3 % de la commission pour les achats in-app et une redevance de 50 centimes par téléchargement d’applications installées plus d’un million de fois par an témoignent de la volonté d’Apple de compenser les impacts du DMA.

    Tout comme Apple, Meta est sous le feu des régulateurs pour des mesures jugées insuffisantes. En réponse aux règles du DMA, Meta a introduit un système de « pay or consent » pour ses utilisateurs, obligeant ceux-ci à payer un abonnement pour éviter la collecte de données et la publicité ciblée.
    Cette approche a provoqué une levée de boucliers parmi les associations et les régulateurs européens, menant à l’enquête en cours.

    3%

    Augmentation de la commission par Apple pour les achats in-app.

    Bon à savoir

    • Commission européenne : Consultez leur site pour des informations détaillées sur le Digital Markets Act (DMA) et les mesures en cours contre les géants de la tech. Ils fournissent des mises à jour régulières et des ressources pour comprendre les implications du DMA.
    • Autorité de la concurrence : Cet organisme national peut fournir des informations sur les lois de concurrence locales et les actions spécifiques contre les pratiques anticoncurrentielles des grandes entreprises technologiques.
    • Organisations de protection des consommateurs : Ces associations offrent des conseils, du soutien et des ressources pour les consommateurs et les petites entreprises confrontés aux pratiques commerciales des grandes entreprises technologiques. Elles peuvent également aider à déposer des plaintes ou à obtenir des réparations.
    • Bureau de promotion de l’égalité et de prévention des violences : Bien que leur mandat principal ne soit pas lié au DMA, ils peuvent fournir des ressources sur la protection des droits des consommateurs et des petites entreprises face aux pratiques abusives des géants de la tech.
    • Cabinets d’avocats spécialisés en droit de la concurrence : Pour les entreprises cherchant des conseils juridiques spécifiques sur la conformité avec le DMA et d’autres réglementations européennes. Ces experts peuvent offrir des consultations pour s’assurer que les pratiques commerciales respectent les nouvelles lois.
    • Chambres de commerce et d’industrie : Elles peuvent fournir des informations et des ressources pour aider les petites et moyennes entreprises à naviguer dans les changements réglementaires introduits par le DMA.